La solution de la crise est sur la gauche ?
Vous ne pouvez pas comparer facilement la gauche et la droite dans les différents pays. Les valeurs distinctives du paysage politique sont différents.
Par exemple: En Pologne, les deux principales forces politiques sont les libéraux et les conservateurs. Ils seraient tous deux considérés comme le droit (peut-être même d’extrême-droite) en France. Autre exemple: Les socialistes français serait considérée comme une extrême-gauche dans la plupart des autres pays européens. Les libéraux sont pratiquement inexistants en France. Vu d’autres pays, la politique en France se joue entre la gauche modérés et l’extrême gauche. Et il ya certainement beaucoup d’autres exemples. — > La plupart des “socialistes” européens se retrouvent au PSE > La sociale démocratie tant voulue par une partie des socialistes français les menent droit dans le mur. Les socialistes français doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas créer de la richesse sans le libre marché. Peut-être, ils ne doivent pas aller à la social-democracie, mais à la social-libéralisme. — > Le marché LIBRE ? — > C’est l’économie libérale qui l’a construit puis qui nous a dirigé droit dessus ! Si je me réfère à ce qui se dit habituellement dans les médias, en Europe et aux États-Unis, ce serait la faute aux excès du capitalisme, à la politique de déréglementation menée depuis Ronald Reagan et Margaret Thatcher. C’est complètement faux. C’est exactement l’inverse. Les événements actuels s’expliquent, en réalité, par une insuffisance de capitalisme et un trop-plein de réglementations. La multiplication d’interventions politiques irrationnelles et intempestives est venue perturber le fonctionnement normal des marchés. Je pense, par exemple, au marché des dettes hypothécaires aux États-Unis, les fameux subprimes, mais aussi à la mise en place de réglementations financières spécifiques qui ont incité les banques et les établissements financiers à développer une grande diversité de produits et de techniques ad hoc, de plus en plus complexes, qui leur permettaient d’en contourner les effets. C’est un élément que tous les G7 ou G20 qui se réunissent les uns après les autres ne prennent pas en compte. Ils passent complètement à côté des véritables causes de cette crise. Le résultat inévitable est un renforcement des réglementations et des interventions dans le fonctionnement normal des marchés. C’est véritablement tragique. Infiniment plus tragique, à long terme, que les problèmes conjoncturels que nous allons rencontrer dans les mois qui viennent. > Je ne suis plus socialiste depuis que je me suis aperçu (et ceci en total désaccord avec vous) que le PS était un parti de droite > Je ne suis pas non plus pour le communisme et la dictature du prolétariat — > Qui parle de dictature? Je parle d’une dictature. Mais je l’ai dit “à long terme”. Certes, la gauche peut utiliser tout type de crise pour gagner le pouvoir en promettant le “nouveau monde”. Mais bientôt, les gens réalisent que de telles monde n’existe pas. Ensuite, la seule manière de tenir le gouvernement est une dictature. Ce scénario se répète encore et encore. — > On ne voit pas par exemple en quoi les subprimes ont été le résultat d’un excès de Règlementation > (V. Klaus) ultra-nationaliste néo-libérale à tendance négationniste > Jusqu’à accuser les Ecologistes de ProPager une idéologie “aussi dangereuse que le communisme” car, selon lui, vouloir préserver l’environnement est liberticide ! Je ne suis pas le grand fan de V. Klaus (je n’aime pas son sens de la provocation et de son narcissisme). Mais je dois convenir qu’il est un excellent économiste (il a été ministre des Finances et le premier ministre et pendant ce temps, le salaire moyen en Tchéquie a augmenté de 100 $ à 1300 $ – c’est-à-dire 13 fois). |