Category: economy

Libéraliser pour empêcher l’éclatement de la zone euro

La monnaie commune ne peut fonctionner que si la communauté concernée (zone euro) satisfait à l’une des conditions suivantes:

  1. Elle est économiquement assez homogène. Ce n’est certainement pas le cas de l’Europe et toutes les tentatives d’homogénéisation par la force vont créer des vives réactions.
  2. L’économie est centralisée et planifiée. Ce type de l’économie a été expérimentalement prouvé de provoquer la lente mais certaine déclin économique.
  3. L’économie est totalement libéralisé afin que toutes les dis-fonctionnalité sont rapidement réparé par le marché. La libéralisation complète (= la suppression de tous les obstacles au libre échange) est la seule façon pour empêcher l’effondrement de la zone euro.

(AgoraVox, AgoraVox)

Skoda-VW

La République tchèque profits sur les salaires, les impôts et le réseau de sous-traitances en provenance de Skoda-VW. Notez que les salaires sont en général plus élevées dans Skoda que dans le reste de l’industrie. Skoda est le quatrième plus grand payeur de taxes d’entreprise en République tchèque. Au premier semestre de l’année 2009, Skoda a vendu seulement 10% de voitures de moins qu’en 2008, tandis que l’industrie automobile son ensemble a diminué de 17%. Tout cela serait jamais possible sans VW. En 1989, la Skoda (comme l’ensemble d’économie communiste) était dans un effondrement absolu, incapable de survivre sans alliance externes. VW qui a sauvé Skoda.

En 2008, les exportations tchèques vers l’Allemagne était de 28,3 mld. Euros, les importation était 27,8 mld. Euro. Alors, qui est le marché pour qui ?

(AgoraVox)

Chceme v Cesku vsechno od statu ?

Nevidel bych to tak cerne. Cesi nejsou jedini, kteri si mysli, ze Stat muze vse. Jsem nyni ve Francii, a musim rici, ze tady je ten nazor jeste rozsirenejsi. V Cesku si alespon nezanedbatelna cast lidi, a mnoho politiku, uvedomuje, ze Stat nic nevytvori. Ze Stat pouze prerozdeli a zredukuje to, co vytvoril nekdo jiny. Popripade to, co nekdo jiny snad nekdy v budoucnu vytvori. O Janotove balicku by se ve Francii ani nediskutovalo. Balicek by byl okamzite odsouzen jako antisocialni a Janota oznacen za neoliberala. (To je v soucasne dobe nejhorsi mozna nadavka, vytlacila drive oblibenou nadavku “fasista”.) Tady je zakladni strategie “utracejme, on to jednou nekdo zaplati“.
(reakce na clanek Kouzelný dědeček s tučným kontem)

Le modèle économique français

Le peuple en France est sans doute le plus productif du monde. Eh bien, ceux qui travaillent. La productivité est liée au chômage. Les travailleurs les moins productifs ne sont pas employés. Les travailleurs les plus productifs sont employés. Ainsi, la productivité moyenne des travailleurs employés est élevé. Si on effacer le chômage, la productivité moyenne va sûrement descendre.

L’effet connexe : Les personnes qui ont un travail devrait soutenir les chômeurs (par leur haute productivité). La partie de cette productivité est effectivement confisqués pour payer ceux qui ne peuvent pas être aussi productives.

Le paramètre connexe est le niveau d’imposition : Il doit être élevé (pour soutenir les personnes qui ne travaillent pas). Mais parce qu’elle est forte, seuls les gens très productifs pouvez trouver un travail (et être rentables). Ce qui en fait le taux de chômage plus élevé. Etc etc etc

> Je récuse cette interprétation à l’emporte-pièce, qui signifierait que les chômeurs sont incompétents, bref qu’ils méritent leur sort.

Je n’ai jamais dit ça ! En fait, je l’ai dit à peu près exactement le contraire. Il s’agit d’un problème de « modèle économique » que les gens moins productifs ne trouvent pas d’emploi.

> Que propose … pour résoudre définitivement ce problème … ?

Modifier le système afin que même les gens moins productifs peuvent trouver l’emploi. Même un neocommunist comme vous pouvaient comprendre cela.

La forte implication de l’Etat dans l’économie fonctionne comme stabilisant (feedback négative). Elle contribue à annuler les perturbations grand. Mais elle travaille aussi bien dans un sens négatif que positif. Notre crise est moins profond (et dure plus longtemps), mais nous n’avons pas de Google, Microsoft, etc.

(AgoraVox)

Y at-il quelqu’un pour payer notre retraite ?

Le problème avec notre système de financement des retraites est très simple : le gouvernement promet de garantir un service qui n’est pas en mesure de fournir. La retraite n’est qu’un exemple, probablement le plus important. L’autre est le droit au logement. Tous les “droits positifs” ne peuvent pas être absolue. Ils doivent dépendre de la productivité réelle (personnelle et collective). Dans le cas de la retraite, l’Etat ne peut pas garantir le même niveau de retraite de façon indépendante sur les conditions économiques. Par exemple, le niveau de la retraite au cours de la crise ne peut pas être la même que lors de la conjoncture. Système de fonds de pension permet la modification du niveau de la retraite de façon automatique (au cours de la crise, la valeur du fonds baisse). Dans le système français, l’Etat doit modifier les prestations, afin qu’ils correspondent à la réalité.

> Plus vous rallongez le temps de travail, plus il y aura de salariés n’ayant pas accompli le total de leurs annuités,

Oui, c’est un problème. Mais il existe des solutions. L’objectif devrait être de rendre les personnes âgées plus employables. Par exemple par l’impôt (et autres taxes) régressif avec l’age. Plus vous êtes âgé – le moins d’impôts vous devez payer. Cela va encourager à employer les personnes âgées.> Pourquoi Sénateurs et députés ont-ils droit à une retraite après deux législatures complètes soit 10 ans dans le cas 1 ° et 18 ans dans le second ?

Vous avez raison, c’est indécent. Mais cela est négligeable économiquement. Même lorsque nous arrêtons ces privilèges (et nous devrions les arrêter), rien ne change dans la somme globale.

> Quant aux systèmes de fonds de pension, allez maintenant demander aux Anglais et aux Américains ce qu’ils en pensent, depuis un an avec l’évolution financière. les pensions moyennes ont chute de 25% aux Etats-Unis et de 29% au Royaume-Uni.

Oui, c’est vrai. Mais ce système est durable. Une pension ne peut pas être détachée de l’ensemble de l’économie. Une fois que l’économie re-commence, les pensions augmenteront.

(AgoraVox)

Que faire avec la retraite ?

Le fait: Nous travaillons plus petite fraction de notre vie.

Les causes: L’étude plus longue et la vie plus longue. (Le taux de chômage ne joue pas ici – il n’a pas tellement changé.)

La conséquence: Les inactifs sont proportionnellement plus important. Nous devons réagir à ce changement de maintenir le système en vie.

Nous pouvons faire trois opérations :

  1. Augmenter la cotisation de retraite ou
  2. diminue la retraite ou
  3. travailler plus longtemps.

Il n’ya pas d’autre solution. Il faut choisir.

(Et la solution n’est pas de voler les riches. Les riches ne sont pas si riches pour corriger le déficit.)

> Où sont passé ces énormes gains de productivité réalisés depuis quelques décennies ?

  1. Augmentation de salairs.
  2. Augmentation des services sociaux et médicaux.
  3. Diminution du temps de travail.
  4. Diminition de la compétitivité.
  5. Amortissement de la dette accumulée.

……… A partir de 1981, le mouvement de réduction des inégalités se stabilise et s’inverse même légèrement. La part du décile le plus riche remonte à 32,6 % en 1990 pour se stabiliser à ce niveau depuis. Pour les hyperriches, dont la part était tombée à 0,5 % en 1981, le pourcentage passe à 0,6 % en 1989 — essentiellement à cause de la formidable hausse de la Bourse au cours du premier septennat socialiste —, avant de retomber à 0,55 % en 1998. A cette date, le revenu annuel moyen du décile supérieur est passé en un siècle d’environ 23 000 euros à environ 64 000 euros. Dans le même temps, le revenu moyen de l’ensemble de la population est passé d’environ 3 800 euros à un peu plus de 20 000 euros. Au XXe siècle, observe Thomas Piketty, le revenu moyen des 10 % des Français les plus riches au début est quasiment identique au revenu moyen de l’ensemble de la population à la fin. De même, alors que les 0,01 % des foyers les plus aisés disposaient à la veille de la Première Guerre mondiale de revenus 300 fois plus élevés que la moyenne des revenus, à la fin du e siècle, ils ne sont « que » 50 à 60 fois plus élevés. Au début du siècle, le revenu moyen de ces hyperriches était de 1 320 000 euros. A la fin, il n’était plus « que » de 1 090 000 euros. En fait, s’il fallait trouver une ligne de force à l’histoire du XXe siècle, c’est bien la paupérisation absolue des plus riches qui en serait l’axe majeur. Ce sont eux, et eux seuls, qui, au cours de ce siècle tourmenté, ont vu leur revenu fiscal baisser en monnaie constante. En monnaie constante, le revenu moyen de la population a été multiplié par 4,5 au e siècle, celui des 10 % les plus riches par 3,2, celui des 5 % les plus riches par 2,7, celui des 1 % les plus riches par 1,8, celui des 0,5 % les plus riches par 1,5, celui des 0,1  % les plus riches par 1,1 et celui des 0,01 % les plus riches a baissé de 17 % ! Tous ces chiffres et pourcentages entendus avant impôt. Si l’on se plaçait en termes de revenu après impôt, observe toujours Thomas Piketty, l’effondrement de la part des très hauts revenus dans le revenu total serait plus considérable encore. Personne ne les plaindra mais l’historien se doit de le souligner. Gracchus Babœuf l’avait rêvé, l’économie de marché l’a réalisé. ………

……….Si l’on exploite par ailleurs les statistiques issues des déclarations de successions, largement tombées dans l’oubli, on observe de la même manière une forte réduction des inégalités. La succession moyenne léguée par les 0,01 % de ménages les plus fortunés, soit les cinquante plus grosses successions annuelles, qui représentait au début du e siècle 600 à 650 fois la succession moyenne des 5 % des ménages les plus aisés — soit les 25 000 plus grosses successions —, passe à 50-55 fois à la fin du siècle, soit une division par douze ! Le patrimoine moyen légué par ces richissimes familles est tombé d’environ 38,4 millions d’euros pour la période 1902-1913 à un peu plus de 11 millions d’euros en 1994. Le pourcentage de ces successions dans l’annuité successorale totale, qui atteignait 12,6 % à la veille de la Première Guerre mondiale, est ainsi tombé à 1,5 % en 1994, avec, encore une fois, un mouvement qui mérite d’être ausculté. De 12,6 % en 1912, le pourcentage chute à 6,2 % en 1933, remonte à 11,7 % en 1938, au lendemain du… Front populaire, s’effondre à 3,3 % en 1946, remonte à 5,2 % en 1959 avant de chuter à 1,5 % en 1994. Si l’on élargit l’analyse aux 10 % des successions les plus élevées, soit les 50 000 décès les plus « fortunés » sur les 500 000 décès annuels, leur part dans l’annuité successorale totale passe de 85,1 % à la veille de la Première Guerre mondiale à 73,7 % en 1945 et 54,8 % en 1994. La dernière estimation faite pour l’an 2000 n’inverse pas cette tendance de longue durée. Les 10 % des successions les plus élevées, soit 34 550 successions, couvraient 46,3 % du montant total, contre 54,8 % en 1994 !

Effondrement des très hauts revenus et progression forte du revenu et de l’héritage moyens, tels sont bien les éléments qui ont contribué à la formidable réduction des inégalités. Certes, on peut penser, comme Thomas Piketty, que cette compression des inégalités ne s’apparente pas à un processus économique « naturel » mais qu’elle s’explique par les chocs largement accidentels à l’oeuvre au cours du premier e siècle, les deux guerres mondiales et la crise des années 1930. Reste qu’en l’état, quelle qu’en soit la cause, le fait le mieux établi est que la France a largement gommé, sur la durée, les inégalités les plus criantes. Pourquoi certains Français s’obstinent-ils alors à le nier tandis que, dans le même temps, semble exister un large consensus sur ces mêmes inégalités, telles qu’on pouvait les mesurer il y a dix ans ? ………


Plus de détails:

Nous devons trouver une manière de permettre travail après 60 ans. Il est absurde de limiter l’âge de la retraite à 60 ans avec le prétexte “si vous êtes trop vieux, vous ne trouverez pas de travail de toute façon”.

> La première a choisi à faire pour sauver les retraites serait de réduire le chômage, et des départs anticipés pourraient être une solution.

C’est une solution, mais une mauvaise solution. Avec cette solution, le nombre de personnes qui travaillent ne augement pas. Et le nombre de clients de retraite augement. Cela ne résoudra rien. Nous devons trouver le moyen de augement le nombre de personnes qui travaillent. Il existe des moyens. Le système social français est manifeste un cercle vicieux :

  • En raison de gros SMIC et les grands impôts, les travailleurs les moins productifs ne peut pas trouver un emploi. Les jeunes et les vieux. Cela crée artificiellement le chômage.
  • En raison du grand taux de chômage, les travailleurs doivent payer plus d’impôts et de cotisation sociale.

Parce que seulement les personnes les plus productives sont assez productifs pour payer tous les impôts et créer du profit, les moins productives sont au chômage et doit être soutenue par les impôts élevés.

C’est aussi à l’origine de la grande productivité en France : Les personnes les moins productives sont tout simplement pas assez productive pour soutenir tous les impôts (directs et indirects). Les chômeurs.

> A vrai dire, si les Français souhaitent partir plus tôt alors que la durée de vie augmente, ce n’est pas par Paresse mais plus comme le pointe l’auteur parce que le plus vieillit, plus d’une peur du chômage et de ses conséquences qui ne sont pas les mêmes à 50 qu’à 40 ans …

Donc, nous devons nous assurer qu’ils ne sont pas licenciés. Nous devons les rendre plus rentables. Par exemple, l’impot peut être dégressive avec l’âge. Cela encourager à employer des personnes âgées.

> Si je comprends bien votre laborieuse démonstration sur la « paupérisation des richesses » (?) Le rapport de l’Assemblée Nationale est un tissu de mensonges … dont acte !

Le diminusion de l’inégalité sociale est la tendance au cours de la longue période. Mais vous pouvez toujours trouver une période et des groupes, où cette tendance est inversée.

> J. Marseille, thuriféraire du libéralisme, l’invité permanent des médias à pensée unique

Je ne dirais pas que le libéralisme est la pensée unique en France !

(AgoraVox)

Zakladni teze ekonomickeho neokomunismu

  1. Penize jsou od dabla: Pro neokomunistu je existence penez zakladem vsech spolecenskych problemu. Idealni spolecnost je spolecnosti bez penez. Zdroje v teto spolecnosti rozdeluje stat (jak jinak nez moudre). Neokomunista si podvedome uvedomuje, ze penize jsou nejdemokratictejsi zpusob regulace. Penize zabranuji rasismu (nezajima mne kdo jsi, ale kolik mas penez). Dusledne uzivani penez zuzuje pole statni pusobnosti a omezuje ucinek statnich intervenci. To je pro neokomunistu neprijatelne protoze to znemoznuje realizaci jeho vlastnich projektu. Tyto projekty jsou samozrejme nejlepsi, jen penez se na ne jaksi nedostava.
  2. Vsichni by meli byt stejni: Zakladnim ukolem statu ma byt srovnani rozdilu. Vsechny rozdily jsou zjevnou nebo skrytou formou vykoristovani. Rozdilne platy jsou nemoralni a je nutne ucinit vsechna opatreni, aby se tyto rozdily srovnaly. Ve svobodne spolecnosti neni mozne centralne urcovat mzdovou uroven. Je proto nutne vytvorit takovy financni system, aby skutecne disponibilni prijmy byly pokud mozno co nejstejnejsi. Odtud prameni natlak na co nejprogresivnejsi dane a co nejvetsi minimalni mzdy a rozmanite pridavky a podpory. Ani neokomunista netvrdi, ze tato opatreni jsou makroekonomicky vyhodna. Mnohe dane ve skutecnosti snizuji bohatstvi cele spolecnosti (napriklad  tzv.milionarska dan zpusobi masivni odchod nejvyznamnejsich danovych platcu). Efektivita ale neni ani cilem neokomunisty, cilem je srovnani rozdilu. Pokud by navrhovana opatreni byla skutecne masove uplatnena, spolecnost by se skutecne ekonomicky srovnala – na te nejnizsi mozne urovni.

(Atllanka)

Existe-t-il une vie sur Marx ?

Dans la science, chaque théorie doit être vérifiée par une expérience. Concernant Marx, sa théorie a été rejetée par de nombreuses expériences dans le monde entier. L’humanité a payé le prix fort pour ces expériences. Le marxisme est seulement intéressant du point de vue historique.

> Et le capitalisme, combien çà coûte ? et combien çà a coûté ?

Votre argument est une erreur logique. Vous comparez un cas particulier (le communisme, la réalisation pratique de l’idéologie marxiste) avec tout autre chose (que vous appelez le capitalisme, qui n’est pas une réalisation concrète de l’idéologie).

Un exemple : je dis que c’est dangereux de manger du cyanure. Vous répondre, que le cyanure n’est pas si dangereuse, parce que toutes les autres substances alimentaires a causé plus de morts que le cyanure.

Nous avons essayé des dizaines de fois. Avec les conditions très différentes. Russie, Chine, Cambodge, Yougoslavie, Albanie, Corée du Nord, … Cela n’a jamais été un succès. L’expérience a toujours abouti à une catastrophe. Il n’y a pas eu de cas de réussite. Combien de fois voulez-vous essayer ? Combien de millions vous devez tuer avant d’accepter la réalité ?

Cambodge, Corée du Nord, Yougoslavie, Albanie, … n’ont pas été contrôlés par la Russie. Ils ont été très indépendant, parfois directement opposé à la Russie. Même certains pays, qui ont été directement contrôlées par la Russie, ils avaient la politique économique très indépendante. Roumanie, par exemple. Même la Russie elle-même a évolué. Elle est passée par plusieurs formes différentes. Seules deux choses sont communes à toutes ces expériences : leur base idéologique et de leurs conséquences désastreuses.

Bien sûr, les démocraties occidentales ne sont pas parfaits. Ils collaborent souvent avec les dictatures, ils peuvent se glisser dans dictature. Mais il ya une différence fondamentale : les États occidentaux sont parfois démocratique. Les État communiste/socialistes ne sont jamais démocratique.

Il existe de nombreuses théories et les idéologies du capitalisme. Mais, en général, ils sont écrits a-posteriori pour expliquer et de justifier des choses qui ont déjà été mises en œuvre. Ils sont rarement (voire jamais) utilisé pour définir une nouvelle politique. Le marxisme (et certaines idéologies fondées sur les religions) sont différentes. Là, la théorie précède la réalité. Le choc avec la réalité est alors inévitable. Ce choc ne peut être résolu que par la violence.

> Au lieu de prendre l’homme comme il est par nature et d’essayer de faire au mieux avec, il veut l’homme parfait, et va traquer l’imperfection pour que chaque homme devienne parfait

Je pense que le problème est encore plus fondamental que cela. Non seulement les communistes veulent changer l’homme. Ils prétendent savoir ce qui est “l’homme parfait”. Ils prétendent savoir comment la société devrait être organisée. Ils sont convaincus qu’ils ont trouvé le “Saint Graal” de l’humanité. Telle est la caractéristique de toutes les idéologies totalitaires. Cette idéologie sait comment la société devrait fonctionner. Ils n’ont pas besoin de demander aux gens, ils savent déjà. Et ce n’est que logique qu’ils sont prêts à utiliser tous les moyens pour atteindre leur idéal.

Le crime suprême de tous les communistes, c’est qu’ils ne doute pas.

Les sciences exactes ne tuent pas (dans la plupart des cas). Le marxisme, lui, tue.

Il était une blague au sujet de l’expérience communiste : Ils devraient fait l’expérience avec cobays avant d’essayer cela avec l’homme.

> L “homme parfait” est une création du PC de l’Union soviétique, et par delà, celui de la Chine.

Et celui de la Cambodge, et celui de la Corée du Nord, et celui de l’Albanie, et celui de la Somalie, et celle du Zimbabwe, et celle de … la liste est longue.

C’est étrange, pourquoi les camarades n’ont jamais jamais réussi ? Il est peut-être quelque chose pourrie dans la fondation, vous ne pensez pas ?

Ou oui, j’ai oublié : Europe Centrale, Chine, Corée du Nord, Vietnam, Cambodge, … – Ces pays n’ont pas été vraiment socialiste. Il faut attendre – la prochaine fois, peut-être, les camarades, ils vont créer le réel, le seul, le meilleur socialisme.

> Quel est alors pour vous le “fondement” scientifique ultime du capitalisme ?

Il n’y a pas de telle chose. Il n’y a pas de “fondement” scientifique ultime du capitalisme. Je ne suis pas sûr de ce que vous comprenez par « capitalisme ». Vous pensez probablement de l’organisation sociale telle qu’elle a évolué dans les sociétés occidentales (et s’est propagée ailleurs). Il existe de nombreuses descriptions de cet société (une société ouverte, la démocratie libérale ,…), mais elles ont toutes été formulées ultérieurement. Au lieu de fondation, je parle de ses principales caractéristiques :

  1. La démocratie représentative.
  2. L’économie libre.
  3. L’État de droit.
  4. La société civile.

L’important est que cette société n’a pas été défini et mis en œuvre – il a juste évolué comme cela. (BTW. c’est pourquoi il est impossible d’exporter ce système).

> Sinon, je ne suis pas marxiste, mais je ne comprends votre Guere opposition frontale à la pensée.

Je ne suis pas opposé à la pensée. Je suis opposé au système, ce qui oblige les gens à suivre des schémas idéologiques définies par les élites autoproclamées (avant-gardes).

Je suis entièrement d’accord que la philosophie, l’économie politique, … ne sont pas des sciences exactes. Ces sciences peuvent essayer d’expliquer comment la société fonctionne, mais ils ne peuvent pas être utilisé pour dire aux gens comment ils doivent vivre. La société humaine est

  1. trop complexe,
  2. dynamique et
  3. l’auto-défini.

C’est pourquoi il n’ya pas de science qui peuvent définir la manière dont le futur société devrait être organisée. Personne ne peut dire si les sciences inexactes sont vraies ou fausses. Il n’y a pas de mesure objective. La théorie formulée au sein d’une société ne peut jamais savoir comment la société doit évoluer.—

Sciences ne peut que décrire ce qui est, jamais ce qui devrait être. Même à prédire des phénomènes nouveaux, les sciences ne sont pas très efficaces. Vous n’aurez jamais l’audace de construire un avion suivant que des lois fondées sur l’extrapolation et la prédiction. Vous utilisez uniquement des lois qui sont vérifiées. Ceci est valable pour les sciences exactes. Les sciences inexactes sont encore moins fiables, car ils traitent des objets qui sont en perpétuelle transformation et il y’a l’interconnexion directe entre les objets (la société) et les sciences. Le sujet et l’objet est le même. (Il ya un parallèle intéressant avec le théorème d’incomplétude de Godel.)

(Rue89)

Acheter !

Les gouvernements utilisent la crise comme d’un prétexte pour le financement de programmes, qui ne serait pas acceptable autrement. Tha grande partie du « Plan » de Obama n’a rien à voir avec la crise. Il sert à financer les soins médicaux, éducation, … Ce n’est pas une mauvaise chose. Le problème est qu’il est payé par la dette et la mauvaise justification (la crise). Un autre exemple (d’Europe) est la prime à la casse : Le lobby automobile a essayé de commencer ca déjà avant la crise. Ils ont échoué. Mais ils ont réussi à utiliser la crise et mettre en œuvre leur projet.

Il n’y a aucun moyen de rembourser la dette que nous faisons maintenant. Sauf par l’inflation massive. Donc, mon conseil : ne pas garder l’argent, acheter quoi que ce soit maintenant.

(AgoraVox)

Prix immobilier

L’augmentation des prix en immobilier s’arrêtera lorsque les gouvernements cesseront de l’alimenter. Le mécanisme concret est différente dans les différents pays, mais les conséquences sont les mêmes. Tous les gouvernements font des subventions au logement pour donner un logement aux personnes qui ne peuvent jamais gagner assez d’argent pour l’acheter.

  1. USA et certains autres pays ont contraint les banques à créer des hypothèques, qui ne pourrait jamais être payée. Ils ont écrites des lois (CRA ,…). Ils ont créé des organismes parrainés par l’État (GSE – Fannie et Freddie). Ils ont fait la pression « communauté » pour faire respecter cette politique. Tout ce qui est en train de disparaître aujourd’hui.
  2. La plupart des pays européens (y compris en France) font la subvention directe au logement. Comme dans le cas précédent, c’est l’ensemble de la société, qui paie le logement pour certains. Ce mécanisme est plus durable car il est garantie par la dette d’État (et par les taxes). Mais l’effet est le même : l’augmentation des prix. Et la chute un peu plus tard.

Quand on commence à réglementer le prix, le garder plus bas que le prix du marché. Il y aura deux conséquences :

  1. Pénurie
  2. Hausse des prix à l’extérieur du secteur réglementé

C’est ce qui se passe en France.

De cette façon, tout le monde paie pour le logement subventionnées :

  1. Directement via les impôts et l’endettement de l’État.
  2. Indirectement via hausse des prix.

(AgoraVox)